Les collocations

On appelle collocations[1] des combinaisons de mots privilégiées, des groupes de mots qui ont l'habitude de fonctionner ensemble dans le discours, tels que pleuvoir à verse (pour dire qu'il pleut beaucoup) ou dormir à poings fermés (pour dire qu'on dort intensément).

On distingue les collocations des expressions figées, dans lesquelles les mots qui la composent ne participent plus au sens global du mot.

  • Ainsi, dans les expressions figées telles que avoir le coeur gros, avoir le nez creux, être plié en quatre, prendre une veste, les mots ne sont pas libres (on ne peut pas les modifier ou en modifier un seul) et n'ont plus leur sens originel.

  • Dans les collocations[1] telles que une fièvre de cheval, pour cause de maladie, une grippe carabinée, donner une autorisation, un mot est employé dans son sens standard (fièvre, maladie, grippe, autorisation) et se combine de manière privilégiée avec un autre mot.

On peut donc dire que les collocations sont des expressions semi-figées.

Dans vos écrits, il convient de veiller à bien employer ces collocations. On pourra écrire par exemple que Certaines institutions sont habilitées à recueillir des dons et non *à ramasser des dons, bien que les deux verbes soient synonymes (même si en recueillant des dons... elles ramassent de l'argent !)

Attention

Ne confondez pas collocation et colocation !