Le tréma
Exercice
Le tréma, le plus souvent placé sur le i, indique qu’on doit le prononcer séparément la voyelle qui précède.
Ainsi, dans aïe ! , le tréma indique qu'on ne doit pas prononcer cette interjection comme le verbe « aie »...
Voici quelques mots fréquents qui comportent un tréma : naïf, païen, héroïque, Emmaüs, coïncidence, stoïque, archaïque, haïr (mais : il le hait), ouïe, aïeul, maïs, paranoïa, laïc.
Après un « é », le tréma n'est pas nécessaire : réussir, absentéisme.
Dans 4 mots, la place du tréma est problématique : on écrit traditionnellement la ciguë, exiguë, ambiguë et aiguë (féminins de exigu, ambigu et aigu).
Sans le tréma, on prononcerait aigue, comme dans Aigues-Mortes, et « ambigue » !
Depuis la réforme de l'orthographe de 1990, que nous suivons ici, on autorise que le tréma se place non sur le « e » (on a toujours un peu envie de lire « ambiguè »), mais sur le u : ambigüe.