Exception : les verbes en –indre et en –soudre
Les verbes comme peindre, contraindre, joindre... et comme résoudre, absoudre :
perdent leur –d dans les bases de P1, 2, 3 (la base est pein- : je pein-s)
ont une désinence –t à la P3 : il pein-t, il résou-t
et comportent plusieurs bases : je pein-s / vous peign-ez ; il dissou-t / vous dissolv-ez.
Par exemple, craindre se conjugue de la façon suivante :
Personne | Désinence | Exemple |
---|---|---|
P1 | -s | Je crain-s |
P2 | -s | Tu crain-s |
P3 | -t | Il crain-t |
P4 | -ons | Nous craingn-ons |
P5 | -ez | Vous craign-ez |
P6 | -ent | Ils craign-ent |
Les verbes comme atteindre, feindre, plaindre, contraindre... se conjuguent sur ce modèle, ainsi qu'absoudre, résoudre ou dissoudre : je résou-s, tu résou-s, il résou-t, nous résolv-ons, vous résolv-ez, ils résolv-ent.
Est-ce parce que cette conjugaison est difficile que l'on voit fleurir le néologisme solutionner, qui a l'avantage d'être un verbe du premier groupe ? Mais l'élégance du discours mérite un petit effort : nous résolvons ce problème a tout de même plus de tenue que nous solutionnons ce problème !
Pour le sens des verbes tels que résoudre/solutionner, émouvoir/émotionner, etc..