« Ce qui » ou « ce qu'il » ?
Ce qui se passe ou ce qu'il se passe ?
Faut-il écrire Jean se demande ce qui se passe ou Jean se demande ce qu'il se passe ?
Disons-le tout net : les deux formulations sont acceptées (car on ne peut savoir exactement ce que recouvre « ce qui » ou « ce qu'il »).
Conseil : Quelques repères néanmoins
Quand le verbe est strictement impersonnel (il faut, il y a...), on écrit :
Jean se demande ce qu'il faut.
Jean se demande ce qu'il y a.
Quand le verbe est soit personnel soit impersonnel[1] (par exemple, plaire est personnel dans : cette fille lui plaît mais impersonnel dans Il lui plaît de flâner où il ne représente personne), on a deux cas de figure :
Lorsque le verbe est suivi de son complément, on écrit plutôt ce qu'il : Jean demande ce qu'il plaît à Claire de faire (de faire est le complément de il lui plaît).
Lorsque le verbe est employé seul, on écrit plutôt ce qui : Jean demande ce qui lui plaît.
Mais cette distinction est toute théorique, et on pourra aussi bien écrire dans le cas 2 je demande ce qu'il lui plaît que je demande ce qui lui plaît. Sachez que les usages varient, et qu'ils sont acceptés.
Complément : Pour aller plus loin
La différence entre je ne sais pas ce qu'il me reste et je ne sais pas ce qui me reste à faire, est une différence de sens :
Je ne sais pas ce qu'il me reste est la réponse à Que me reste-t-il ? Je ne sais pas ce qu'il me reste (le complément n'est pas spécifié) ;
Je ne sais pas ce qui me reste à faire signifie qu'il reste quelque chose à faire mais que je ne sais pas quoi.
Subtil...